Les infections nosocomiales, également connues sous le nom d’infections associées aux soins de santé chez les patients, sont un problème majeur de santé publique nationale en France mais aussi dans le monde entier. Ces infections surviennent chez les patients pendant leur hospitalisation ou après leur sortie de des établissements médicaux. Les taux d’infections nosocomiales varient d’un établissement à l’autre, mais elles représentent un risque significatif pour la santé des patients. Cependant certains services sont plus touchés que d’autres ! Les résultats d’une étude d’une année à une autre parlent d’eux-mêmes. Les avocats spécialisés en droit médical jouent un rôle essentiel en aidant les victimes et victimes indirectes (décès d’un proche) à obtenir justice via des mesures juridiques imparables et en contribuant à la surveillance et à la mise en place d’une prévention de ces infections dans les établissements de santé.

Quels sont les 3 services les plus touchés par les infections nosocomiales I.N chez les patients ?

Chaque année, les données spécifiques peuvent varier d’un hôpital à l’autre et d’une région de France à l’autre, mais généralement, ceux les plus touchés par les infections nosocomiales tendent à être :

1. Les unités de soins intensifs (USI) : en raison du risque de la vulnérabilité des patients, de l’utilisation fréquente de dispositifs invasifs et de l’exposition à des pathogènes résistants.

2. Les pôles de chirurgie : les procédures chirurgicales impliquent des risques de complications infectieuses, notamment des infections du site opératoire.

3. Les pôles de gériatrie : les personnes âgées représentent un risque car elles peuvent être particulièrement sujettes aux infections en raison de leur système immunitaire affaibli et de la présence fréquente de plusieurs pathologies chroniques.

Les données en lien avec les résultats peuvent varier et les plus touchés dépendent de nombreux facteurs.

D’ailleurs, en termes de statistiques récentes, on observe ceci : les pôles de réanimation ont les taux de prévalence les plus élevés, autour de 30%. Ils sont suivis par les pôles de chirurgie, avec une prévalence de 7% à 9%. Ensuite, les pôles de médecine affichent des taux de 5% à 7%. Les pôles qui présentent le risque le plus faible sont la pédiatrie et la psychiatrie.

Définition des infections nosocomiales I.N

Une maladie nosocomiale, également appelée infection nosocomiale, est une maladie ou une infection que l’on acquiert dans un centre de santé, comme un hôpital, alors qu’on y est admis pour un autre motif. Ces maladies sont généralement causées par des bactéries, des virus, des champignons ou d’autres micro-organismes résistants que l’on trouve souvent dans ces environnements.

Elles peuvent résulter de plusieurs facteurs, comme un manque d’hygiène, l’utilisation de matériel médical infecté ou de procédures invasives. Les individus avec un système immunitaire affaibli ou les personnes soumises à des traitements intensifs sont plus susceptibles de contracter une I.N. La prévention des maladies nosocomiales est une préoccupation majeure de la santé publique, car elles peuvent entraîner une morbidité et une mortalité significatives et augmenter les coûts des traitements médicaux en France afin de remédier à l’état de santé d’un patient.

Qu’est ce qu’une enquête de prévalence ?

Une enquête de prévalence en I.N est une étude en institut menée à un moment précis pour évaluer le nombre de patients infectés dans des établissements médicaux à cause d’infections contractées sur place, appelée aussi « les infections nosocomiales ». Cette enquête en institut est un outil important de surveillance épidémiologique permettant de recueillir des données sur les infections nosocomiales, évaluer son ampleur, sa distribution et les facteurs de risque associés.

Contrairement à l’enquête d’incidence, qui suit les nouveaux cas sur une période donnée, ce type d’étude mesure tous les cas existants à un moment donné, qu’ils soient nouveaux ou anciens. Elle contribue à l’identification des priorités en terme de prévention et de contrôle de ce type d’infections. Les informations obtenues par une telle enquête sont essentielles pour adapter au mieux les protocoles de prévention, de mise en place de mesure et de prise en charge des infections dans les établissements de santé en France.

Recherche d’un avocat pour infections nosocomiales

Contracter des infections en milieu hospitalier peut être déroutant et stressant. Heureusement, il existe des avocats spécialisés en infections nosocomiales prêts à vous défendre. Une I. nosocomiale est acquise dans un centre hospitalier qui n’était ni présente ni en incubation au moment de l’admission du patient. Ces infections peuvent entraîner des complications graves, une hospitalisation prolongée et dans certains cas, la mort. C’est pour cela que de plus en plus de patient tentent d’obtenir des informations sur des forums concernant les indemnisations.

Rechercher un avocat compétent

La première étape consiste à trouver un avocat ayant une expertise spécifique dans le domaine des infections nosocomiales. Ils doivent comprendre les défis complexes associés à la preuve d’une négligence médicale et être capables de naviguer efficacement dans le système juridique.

Questions à poser à l’avocat

Vérifiez les antécédents professionnels de l’avocat, demandez des références et des résultats de cas similaires. Posez des questions sur leur processus, leurs honoraires et comment ils communiquent avec leurs clients tout au long du processus.

Construire votre cas

Une fois que vous avez retenu les prestations d’un avocat, le travail commence. Il doit réunir des preuves médicales, recueillir des témoignages d’experts et définir une stratégie juridique claire.

Poursuites pour infections nosocomiales

L’avocat doit prouver que l’hôpital a été négligent et que cette négligence a conduit à l’infection. Une blessure seule ne suffit pas pour engager une poursuite pour I.N. Le lien entre l’infection et la négligence médicale de l’hôpital doit être clairement établi.

L’assistance d’un avocat expérimenté dans ce domaine peut grandement faciliter la navigation dans ce processus complexe et stressant. Alors n’hésitez pas à rechercher l’expertise nécessaire pour vous aider dans votre combat.

Rapport d’expertise médicale pour I.N

Voici un exemple de rapport d’expertise médicale d’un patient ayant contracté une I.N :

« J’ai examiné le patient(e) pour une possible infection nosocomiale. Des signes cliniques, incluant fièvre, inflammation et écoulements purulents ont été observés. Les tests de laboratoire ont révélé la présence de Staphylococcus aureus résistant à la méticilline (SARM), confirmant une infection nosocomiale. L’origine de l’infection peut être attribuée à une absence d’hygiène stricte dans le milieu hospitalier. La gestion des cathéters et l’asepsie des mains n’étaient pas optimales. Il est crucial d’améliorer ces pratiques pour prévenir de futures infections. Le patient(e) est actuellement sous traitement antibiotique adapté et doit être régulièrement surveillé(e) pour suivre l’évolution de l’infection. En conclusion, l’infection nosocomiale confirmée souligne l’importance de pratiques d’hygiène hospitalières rigoureuses et du respect des protocoles d’antibiothérapie pour éviter la résistance aux antibiotiques. »

Quelles sont les conséquences des infections nosocomiales ?

Les infections nosocomiales, contractées à l’hôpital, peuvent entraîner des conséquences graves. Elles allongent la durée d’hospitalisation, augmentent la morbidité et la mortalité et alourdissent les coûts des traitements médicaux. Elles peuvent causer des complications sérieuses, notamment des infections sanguines, pulmonaires, urinaires, cutanées et chirurgicales. De plus, elles peuvent entraîner la propagation de bactéries résistantes aux antibiotiques, rendant le traitement plus difficile. Les infections nosocomiales impactent aussi la qualité de vie des patients, causant stress et anxiété. Enfin, ces conséquences en termes d’infections nosocomiales affectent la confiance du public dans le système de santé, ce qui peut dissuader les gens de chercher des soins médicaux quand ils en ont besoin.

Ce que dit la loi sur les infections nosocomiales

« Publics concernés : professionnels de santé ; établissements de santé ; établissements et services médico-sociaux ; agences régionales de santé, Agence nationale de santé publique.

Objet : signalement des infections associées aux soins et organisation de leur prévention.

Entrée en vigueur : le texte entre en vigueur le lendemain de sa publication, à l’exception du dernier alinéa de l’article R. 1413-83 du code de la santé publique et du I de l’article 2 qui entrent en vigueur le 1er avril 2017 .

Notice : le décret définit les modalités du recueil et du traitement des déclarations des infections associées aux soins. Il définit l’organisation des structures régionales d’appui pour la prévention de ces infections.

Références : le décret est pris pour l’application de l’article 161 de la loi n° 2016-41 du 26 janvier 2016 de modernisation de notre système de santé. Les dispositions du code de la santé publique modifiées par le présent décret peuvent être modifiées, dans leur rédaction résultant de cette modification, sur le site Légifrance (http://www.legifrance.gouv.fr). »

Article 1

« Le chapitre III du titre Ier du livre IV de la première partie du code de la santé publique est complété par une section 7 ainsi rédigée :

« Section 7
« Prévention des infections associées aux soins

« Sous-section 1
« Déclaration des infections associées aux soins

« Art. R. 1413-79.-Tout professionnel de santé ou tout représentant légal d’établissement de santé, d’établissement ou service médico-social ou d’installation autonome de chirurgie esthétique déclare sans délai au directeur général de l’agence régionale de santé la survenue de toute infection associée aux soins répondant à l’un au moins des critères suivants :
« 1° L’infection associée aux soins est inattendue ou inhabituelle du fait :
« a) Soit de la nature, des caractéristiques, notamment du profil de résistance aux anti-infectieux, de l’agent pathogène en cause ;
« b) Soit de la localisation ou des circonstances de survenue de l’infection chez les personnes atteintes ;
« 2° L’infection associée aux soins survient sous forme de cas groupés ;
« 3° L’infection associée aux soins a provoqué un décès ;
« 4° L’infection associée aux soins relève d’une transmission obligatoire de données individuelles à l’autorité sanitaire en application de l’article L. 3113-1.
« Cette déclaration est réalisée sans préjudice des obligations de déclaration mentionnées aux articles L. 1123-10, R. 1211-39, R. 1221-49 à R. 1221-52, L. 1340-4, R. 1413-68, R. 2142-49, R. 3113-1, L. 5121-25, L. 5212-2 et L. 5222-3.
« La déclaration au titre de l’infection associée aux soins vaut déclaration au titre de l’article L. 331-8-1 du code de l’action sociale et des familles. »

Un peu de vocabulaire autour du sujet

Antibiotiques : les antibiotiques sont des médicaments utilisés pour prévenir et traiter les infections bactériennes. Les antibiotiques inhibent leur croissance ou les détruisent directement.

Staphylococcus : les staphylococcus sont un genre de bactéries généralement arrondies, pouvant causer diverses maladies. Les staphylococcus vont d’infections mineures de la peau à des infections graves.

Symptômes : les symptômes sont des manifestations perceptibles d’une maladie ou d’un trouble. Les symptômes signalent qu’un individu n’est pas en bonne santé.

Indemnisation : l’indemnisation en euros ou autre devise des indemnisations nosocomiales est une procédure par laquelle une personne ou une organisation paie pour les pertes ou les dommages qu’elle a causés ou qu’elle est légalement tenue de couvrir. Par exemple, un avocat tel que MAITRE HUMBERT est en mesure de vous obtenir une indemnisation de X montant en euros correspondant à la réparation de votre préjudice.

Infectieux : le terme infectieux est relatif aux maladies causées par des organismes comme les bactéries, les virus, les parasites, transmissibles d’une personne ou d’un organisme à un autre.

Germes : les germes sont un terme générique désignant les micro-organismes, souvent pathogènes, comme les bactéries, les virus et les champignons, susceptibles de causer des maladies.

Hospitalisation : cela désigne l’admission d’un individu dans un hôpital pour y recevoir des traitements médicaux ou une chirurgie, généralement suite à une maladie ou une blessure.